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Entre 2013 et 2017, la proportion de femmes a chuté dans les formations STI en cycles courts : on observe en effet un recul de 43% dans le numérique et 10% dans l’ingénierie. Au niveau maîtrise, la tendance est plutôt stable. Et quand on arrive aux doctorats, la mixité est en pleine progression, avec dix points en plus en 5 ans.
La réalité française sur les métiers du numérique n’a rien à voir avec celle de nos voisins. On pourrait même dire qu’elle est aux antipodes des autres pays. En Europe, la proportion de femmes diplômées dans ce secteur a augmenté de 20% ! Certaines croissances sont remarquables : c’est le cas en Roumanie, avec une multiplication par 4, en Irlande, avec une hausse de 116% ou encore en Pologne, qui affiche + 69%.
Le bilan n’est pas négatif sur tous les plans. Même si les femmes sont moins nombreuses dans les métiers de la tech, leur intégration est en revanche en net progrès. En France, leur niveau de satisfaction est bien plus élevé qu’à l’étranger. 90% des salariées françaises soulignent la bonne organisation du travail, contre 76% à l’international. Et en termes d’équilibre entre la vie privée et professionnelle, elles sont 81% à le trouver suffisant pour 65% de leurs consœurs européennes.
Alors que la mixité professionnelle est un sujet brûlant d’actualité, les chiffres sont plutôt inquiétants dans le secteur technologique. Pourtant, les résultats de l’étude Global Contact montrent que les femmes se sentent bien dans la tech : de quoi en encourager, peut-être, certaines à suivre cette voie professionnelle...