Objectif 0 déchet

2 min Par
Fanny Magnien

Jusque dans les années 60, les bouteilles en verre n’étaient pas à usage unique. Ainsi, les bouteilles contenant du lait ou le célèbre Coca-Cola étaient utilisées par le consommateur puis consignées par ce dernier. L’entreprise les récupéraient, les lavaient et les réutilisaient. Ce système avait le mérite d’éviter l’accumulation de déchets. L’avènement du tout plastique à mis un terme à cette démarche, respectueuse, bien souvent sans en avoir conscience, de l’environnement.

Aujourd’hui notre planète croule sous les déchets plastiques (sacs, gobelets et bouteilles, en tous genre). La prise de conscience est réelle mais les actions concrètes tardent à venir…

Lire aussi | Notre brève spécial Bilan de la COP 24

De timides décisions tentent néanmoins d’endiguer ce fléau comme l’interdiction des couverts et des pailles en plastique au 1^er janvier 2020 votée par l’Assemblée Nationale en septembre dernier.

Dans un tel contexte, il convient de louer l’initiative du site e-commerce Loop qui s’apprête à voir le jour au printemps 2019. En collaboration avec l’entreprise de recyclage Terracycle « des multinationales comme Procter & Gamble (Dash, Ariel, Gillette, Pampers), Nestlé (Nestea, Nesquick, Ricoré), Carrefour, Unilever (Axe, Dove, Omo, Skip, Persil) ou encore Danone et Coca-Cola » ont travaillés à la production d’emballages « durables, nettoyables et réutilisables ».

Les produits de grande distribution seront aussi livrés et récupérés gratuitement dans une boite se transformant en boîte de tri. En métal et en verre, les emballages une fois récupérés pourront être de nouveau remplis et réexpédies au client. Bien que ce système ait un coût environnemental, l’entreprise assure qu’il suffirait de cinq réemplois pour que l’impact carbone de ce procédé soit inférieur à celui d’un site e-commerce classique.

Article Huffingtonpost