Nouvelles pandémies, effets en chaîne du dérèglement climatique, poches de tension politique, fragilités des chaînes industrielles, émergence fulgurante de la criminalité numérique, pollution aux nano-plastiques : nous sommes aujourd’hui exposés à des menaces pour l’environnement, les hommes, la planète.
Certes, les avancées réglementaires, techniques et scientifiques gagnées au fil des années (renforcement des normes de sécurité, consolidation du bâti, affinement des prévisions, amélioration des dispositifs de protection et de secours…), ont réduit – du moins sous nos latitudes - la mortalité imputable aux catastrophes. Mais nous savons que des crises importantes nous attendent.
L’augmentation des risques majeurs (en fréquence et en intensité) est un sujet de préoccupation pour le politique et pour le législateur, qui sur la période récente a abondamment alimenté, tous azimuts, un arsenal juridique déjà dense. Il ne fait pas de doute que cette thématique occupera demain une place inédite dans les agendas des pouvoirs publics, des entreprises, du tissu associatif. L’importance des enjeux soulevés appelle une réponse coordonnée, globale, de tous les acteurs économiques, politiques et sociaux. Plus que jamais, la capacité de nos sociétés à faire face à des dégâts matériels et humains de plus en plus lourds est une affaire collective, notamment en matière de prévention des risques et d’accompagnement des victimes.